Marine Le Pen inéligible : Jordan Bardella réagit et fait une annonce (1/10)
Jordan Bardella a établi un lien entre cette affaire et la situation en Roumanie. Dans ce pays, un candidat d’extrême droite s’est vu refuser une victoire électorale après l’annulation de l’élection présidentielle.

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Une mobilisation annoncée (2/10)
Face à cette situation, le Rassemblement National a décidé de ne pas rester silencieux. Jordan Bardella, en tête, a annoncé « l’organisation ce week-end de distributions de tracts et mobilisations pacifiques ». Cette occupation de l’espace politique et médiatique vise à contester ce qu’il considère comme un déni de justice.

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Une affaire réduite à un simple différend administratif (3/10)
Pour Jordan Bardella, cette affaire repose sur un malentendu entre le Rassemblement National et le Parlement européen. Il rejette toute idée de fraude et assure que les condamnés « sont totalement innocents ».

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Une condamnation jugée disproportionnée (4/10)
Le leader du RN ne cache pas son indignation face à ce verdict totalement disproportionné à ses yeux. Il évoque ainsi une « décision partisane », eu égard aux faits reprochés. « On va se battre jusqu’au bout », a-t-il affirmé par ailleurs.

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Une critique des magistrats (5/10)
Jordan Bardella a aussi largement critiqué le rôle des juges dans cette affaire. Il a dénoncé « la tyrannie des juges » et contesté leur impartialité. Conscient des dérives que pourraient engendrer ses propos, il a cependant condamné les menaces à leur encontre, insistant sur le fait qu’il rejette « la violence des mots » autant que les attaques physiques.

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La justice réaffirme son impartialité (6/10)
En réponse à ces accusations, la magistrature a défendu son indépendance. Rémy Heitz, l’un des plus hauts magistrats du pays, a ainsi affirmé que « la justice n’est pas politique, cette décision n’est pas une décision politique mais judiciaire ».
Une application stricte de la loi (7/10)
Le procureur général a également pris la parole. Il a souligné que cette décision « a été rendue conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale ». Il a par ailleurs dénoncé les critiques visant les juges et rappelé que les menaces pouvaient valoir des poursuites judiciaires.

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Les critères du jugement (8/10)
La présidente du tribunal de Paris a expliqué les raisons de cette sanction. Selon elle, le tribunal a pris en compte « le risque de récidive » et « le trouble majeur à l’ordre public ». La justice a ainsi estimé qu’une personne déjà condamnée ne pouvait pas être candidate à la présidence du pays.

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Un système démasqué par la justice (9/10)
Les juges ont aussi mis en lumière un système organisé. Entre 2004 et 2016, le RN aurait utilisé des fonds européens pour payer des assistants parlementaires, travaillant en réalité pour le parti. Cette pratique a ainsi permis de réaliser des économies au détriment du Parlement européen.

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De lourdes conséquences pour le RN (10/10)
Cette affaire ne concerne pas seulement Marine Le Pen. En plus d’elle, vingt-trois autres personnes ont reçu des condamnations similaires. Le Rassemblement National lui-même a été reconnu coupable en tant que personne morale. Reste désormais à savoir comment la candidate déchue va s’organiser pour les prochaines élections.

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Jordan Bardella a réagi avec force à l’annonce de l’inéligibilité de Marine Le Pen. Il s’agit pour lui d’une manœuvre pour empêcher le Rassemblement National d’accéder au pouvoir.