Les premiers États généraux des femmes journalistes, organisés par le collectif “Prenons la une”, ont eu lieu le samedi 13 avril à Paris. Une journée riche en témoignages, revendications et «sororité». Madame Figaro y était.
Les inégalités entre les femmes et les hommes n’épargnent pas les journalistes. Bien au contraire. Comme l’indique Mélissa Bounoua, membre du conseil d’administration du collectif de femmes journalistes “Prenons la Une”, la précarité touche d’abord les femmes. “Parmi les journalistes en CDI, on compte 55% d’hommes contre 44% de femmes.
Alors qu’elles sont 53% à être pigistes. Enfin, il y a seulement 19% de directrices de rédactions”, rappelle la cofondatrice de Louie Media. Tout en précisant que l’écart de salaire entre les femmes et les hommes s’élève à 300 euros chez les journalistes.
Parce qu’il est temps de changer la donne, le collectif féministe de journalistes “Prenons la une” a organisé samedi 13 avril ses premiers États généraux à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris, XIXe). L’objectif ? “Mettre toutes les femmes journalistes autour de la table pour leur faire raconter leurs expériences et ensuite faire émerger de cela des solutions concrètes à proposer aux directions des rédactions et au ministère de la Culture”, précise Léa Lejeune, journaliste économique et présidente de l’association.