Alors qu’il s’apprête à recevoir une Victoire de la musique d’honneur pour sa carrière, Eddy Mitchell s’est confié dans le JDD sur les problèmes d’argent qu’il a eus dans le passé et notamment sur le divorce qui lui a coûté cher.
Soixante-quatre ans de carrière, quarante albums et des millions de fans. Eddy Mitchell sera mis à l’honneur, le vendredi 14 février lors des Victoires de la musique. Il y recevra un sixième trophée pour l’ensemble de son œuvre. À 82 ans, le rockeur a pléthore d’histoires à raconter sur sa longue carrière et les amis qu’il s’est faits puis a perdus sur la route.
Ce dimanche 9 février, Le Journal du Dimanche a interviewé le chanteur qui, à l’occasion d’une anecdote sur son amitié avec Johnny Hallyday, dont il “rêve encore parfois”, s’est confié sur sa relation avec l’argent. “Des conneries, oh, je n’ai pas oublié d’en faire : le jeu au casino, puis un investissement calamiteux dans un restaurant, et enfin pour couronner le tout, un divorce dont je continue à payer la pension alimentaire”, confie-t-il.
Avec qui Eddy Mitchell a-t-il été marié ?
Le divorce auquel Eddy Mitchell fait allusion, c’est celui prononcé en 1979, avec Françoise Lavit. La première épouse du chanteur est aussi la mère de deux de ses enfants, Eddy et Marilyne. En 1980, Eddy Mitchell s’est remarié avec Muriel Bailleul, avec qui il est toujours aujourd’hui, et qui lui a donné une fille, Pamela, née en 1982.
Même après 45 ans de pension alimentaire à payer, le rockeur relativise : “Vous savez, le pognon, ça ne reste pas !” Et Eddy Mitchell n’en est pas à ses premiers déboires avec l’argent. Ses débuts, dit-il, étaient beaucoup plus compliqués sur ce plan.
Eddy Mitchell révèle sa combine pour être mieux payé quand il faisait partie des Chaussettes Noires
“Au temps des Chaussettes Noires, on se partageait 5 % des royalties à cinq. Un pour cent, ce n’était pas bézef”, raconte-t-il de ses premiers singles sortis dans les années 1960 avec son premier groupe de rock. Mais Eddy Mitchell avait trouvé une combine pour gagner plus : “Quand on avait une promo télé sur la seule chaîne qui existait alors, je faisais ma tête de mule au dernier moment pour obtenir une rallonge.
C’était un peu du chantage, je le concède. On était cependant mieux lotis qu’aujourd’hui avec Spotify : des pages et des pages de relevés pour toucher un centime… Eux, ce sont vraiment des gangsters !”
