Une cliente accusée de vol chez Aldi (1/10)
Ce qui n’était qu’un banal passage en caisse a pris une tournure pour le moins absurde dans un Aldi de Baden, en Suisse. Une cliente venue acheter un croissant à la pistache se retrouve accusée de vol pour 90 centimes.

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La cliente affirme être dans son bon droit (2/10)
Le croissant, vendu à l’unité sans code-barres, nécessite une saisie manuelle à la caisse automatique. La quinquagénaire affirme avoir bien effectué cette manipulation avant de se diriger vers la sortie.

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“Au début, j’ai pensé qu’ils se moquaient de moi” (3/10)
Mais un agent de sécurité l’interpelle, convaincu qu’elle a tenté de quitter le magasin sans payer. Interloquée, la cliente ne cache pas sa stupéfaction face à cette scène aussi cocasse qu’humiliante : « Au début, j’ai pensé qu’ils se moquaient de moi », confie-t-elle au journal suisse Aargauer Zeitung. De la pistache à la tension, il n’aura donc suffi que d’une viennoiserie.
Aucune mauvaise intention (4/10)
Après vérification, le doute n’est plus permis : le fameux croissant à la pistache ne figurait pas sur le ticket de caisse. Une erreur, selon la cliente, qui assure avoir agi de bonne foi. « Il n’y avait aucune intention derrière cela. Je n’avais pas remarqué que le croissant à la pistache n’était pas passé », insiste-t-elle. Une explication qui n’a pas suffi à calmer les esprits, ni à éviter la suite des événements.

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Un simple malentendu (5/10)
Plutôt que d’entendre un malentendu, la direction du magasin opte pour la ligne dure. La cliente se voit sommée de signer une « déclaration d’aveux », procédure qu’elle vit comme une véritable humiliation : « Je me suis sentie comme une criminelle alors que ce n’était qu’un malentendu ». Depuis, elle n’est plus la bienvenue chez Aldi. Un croissant manqué, une réputation écornée, et l’étrange sensation que la note dépasse largement les 90 centimes.

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Des amendes supplémentaires (6/10)
L’histoire aurait pu s’arrêter à un simple rappel en caisse, mais elle a pris une tournure bien plus salée. En plus d’une première amende de 200 francs suisses (215 euros) réglée sur-le-champ, la direction du magasin a décidé de signaler l’incident à la justice. Résultat : une nouvelle amende de 100 francs suisses (107 euros), à laquelle sont venus s’ajouter les frais de procédure. L’addition grimpe à 600 francs, soit près de 650 euros pour une viennoiserie censée coûter moins d’un franc.
Un croissant à la pistache qui coûte cher (7/10)
Un prix record pour un croissant à la pistache, devenu malgré lui symbole d’une chaîne de décisions aussi sévères que disproportionnées. Et ce n’est pas tout : la cliente, désormais persona non grata, a été formellement interdite d’entrée dans tous les magasins Aldi de Suisse. De l’oubli en caisse à l’exclusion nationale, le glissement a été aussi rapide qu’implacable.

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L’enseigne est claire sur son règlement (8/10)
Du côté d’Aldi, la règle est claire et sans nuances. Quelle que soit la somme en jeu, la procédure reste la même. L’enseigne confirme que « en cas de vol, des frais de traitement sont facturés et une interdiction d’accès à tous les magasins peut être prononcée. En règle générale, la police est appelée. Quelle que soit la valeur des biens volés, tous les vols sont généralement signalés. » Une ligne de conduite qui ne laisse pas de place à l’interprétation, ni à la clémence, même quand l’infraction relève du malentendu.

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Une mesure de dissuasion (9/10)
Cette fermeté, revendiquée comme une mesure de dissuasion, peut toutefois interroger lorsque l’on se retrouve face à un oubli ou une erreur de scan sur une caisse automatique.

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Une exclusion à vie pour la cliente (10/10)
Pour l’enseigne, il ne s’agit pas seulement de faire respecter le règlement, mais d’appliquer une politique uniforme, peu importe les circonstances. Une rigueur qui, dans cette affaire de croissant, s’est soldée par une exclusion à vie et une addition salée.

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Chez Aldi, une cliente accusée de vol pour un croissant à la pistache payé 90 centimes se retrouve bannie et lourdement sanctionnée.